[ Always ] Qui est là ? [ Libre ;) ]

[ Pour tout les gens qui me lisent à cet instant, rassurez vous si je ne fais pas des phrases 'complètes' et si j'écris avec le 'tu', c'est pas par fainéantise, C'est juste mon style d'écriture qui est comme ça xD Maintenant si vous aimez pas, je peux essayer de faire un effort mais bon x) Prévenez moi juste d'accord ? <3 ]

Un pas, deux pas... stop.
Balayage de paysage.
Un pas.
Hésitation. Plus loin ? Hmmm... Tu t'arrêtes. Regardes sur le côté. Hésites.
Paysage inconnu
Tu sais que tu n'es jamais venu ici. Continuer ? S'arrêter ? Tu hésites. Cela en vaut-il le coup ?
Paysage délabré.
Tu as traversé le quartier chic.
Ecoeurant. Odeur agressive. Humaine. Polluée. Exacerbante. Mauvais souvenirs.
Tes poils se hérissent. Tu secoues la tête. Te calmes. Les humains sont partis. Tu es libre.
Soupire perdu dans le vent. Regard distant.
Tu regardes de nouveau autour de toi. L'endroit où tu es maintenant est on ne peut plus intéressant.
Paysage désossé, tel un pantin inarticulé.
Même en partant, les hommes ne laissent que la désolation. Pourtant, cela a du bon. Tu as un nouveau terrain de jeu à présent...
Un pas, deux pas, puis trois. Stop
Tu t'immobilises. Redresses la tête. Lèves les oreilles. Durcis ton regard.
Une odeur, douce, inconnue.
Qui est là ?
Grondement sourd.
Tu ne rebrousses pas tes babines. Ton grondement suffit. Qui est là ? Qui ose être là ? Chat, chien ? Méfiance...

Envolée de corbeaux. Sombre présage.
Tes muscles se tendent.
Grognement.
Vraiment, tu t'es fait avoir comme un débutant sur ce coup là... Pourtant, tu l'avais senti ce chien ! A moins que ce soit l'odeur des corbeaux ? Tu l'ignores.
Une feuille au loin s'envole.
Non, le vent est dans l'autre sens. Ce chien, tu ne l'avais pas senti.
Est-ce le lieu pour divaguer ?
Oui.
Le moment ?
Non. Tu es plaqué au sol. Par un chien. Un husky.
Le connais-tu ?
Non. Tu hais tes semblables. Tu ne te soumets pas, oh non. Personne n'est supérieur à toi, Always. Il t'a prit par surprise. Lâche. Mais tu n'abandonneras pas, oh non. Tu tournes la tête. Saisis sauvagement sa patte. Pivotes ta tête. Tires violemment dessus. Te relève, recule en un bond.
Regard assassin, froid. Qui est-il ?
Tu ne sais pas.
L'as-tu déjà vu ?
Reniflement de l'air. Odeur inconnue. Non. Ta nuque t'élance. Peu importe, il n'a pas entaillé la peau. Un bleu, ou deux tout au plus. Mais tu n'en es pas à tes premières blessures n'est-ce pas ? Tu bandes tes muscles, te tiens sur tes gardes. Tu ne te laisseras pas faire. Il ne te dictera pas ta conduite. Personne ne peut le faire. Sauf lui. Mais lui est parti. Envolé, disparu. Tu n'as pas cherché à le retrouver. C'était votre pacte. A vous deux. Et cela ne concerne pas cet autre chien.
Grondements sourds. Qui est-il pour te poser des questions ?
Tu ne répondras pas. N'as pas que ça à faire. Tu ne l'attaqueras pas. Pas assez intéressant. Ce n'est qu'un... qu'un chien. Tellement ordinaire. Tellement banal. Non, il n'en vaut pas la peine. Tu ne fuiras pas. Ne reculeras pas. Laisseras tomber s'il le laisse. Tu n'as pas l'intention de parler. Riposter, à la limite.
Les combats, temps de perdu. Les êtres pensants sont si... misérables. Inférieurs. Communs. Ressemblants.
Ce chien est de la même race que toi. Pourtant, il t'est inférieur. Ta queue se dresse, mais ton allure n'est pas menaçante. Tu ne souhaites pas te battre, juste qu'on te foute la paix.

[Je peux m'incruster?
Moi j'aime ton style d'écriture! ]

• Le sol est froid sous mes pas. Les cailloux à moitié gelés cherchent à percer mes coussinets. Je ne leur laisserai pas ce loisir. D'ailleurs, ils ne pourront pas.
  Je marche vite. À petits pas rapides, presque en courant. C'est ma démarche habituelle.
  On dirait qu'il fait nuit. Ou bien est-ce les nuages, trop épais et nombreux pour bien laisser passer la lumière du soleil? Je n'en ai aucune idée. Et je ne cherche pas à savoir. Tout ce que je sais, c'est qu'il fait sombre. Très sombre depuis que je suis entré dans ce quartier.
  Les ruines, véritables temples démolis, ainsi que les bâtiments debout mais délabrés forment un décor... sombre, presque belliqueux. On voit bien, et ce au premier coup d'œil, que ce n'est que les animaux sans races à proprement parler qui fréquentent le quartier. Et qu'au temps des humains, c'était le domaine et chats et chiens errants, pouilleux et sans-abris.
  
  
• Plus je m'approche d'un point précis dans le dédale de rues mortes, plus je sens une odeur morbide de sang séché et de mort. Je finis par entendre des corneilles. Elles semblent nombreuses. Certainement ont-elles découvert la carcasse. Je sens ensuite l'odeur de deux chiens. Un grognement me parvient par les voies du vent. Ils sont certainement hostiles. Le vent est léger. Ce n'est pas une brise, certes, mais c'est un petit vent, que les humains auraient qualifié de "doux". Il est frais, mais pas froid. Pas tiède non plus. Frais. Le sol se fait plus dur. Il devient en asphalte, en entier. Plus loin, derrière moi, il était en gravelle. Avec un peu d'asphalte en dessous.
  Bientôt je vois une benne. Avec à ses pieds la carcasse d'un chat, égorgé, démantibulé, aux mains des corneilles. C'est certainement ce chat qui dégage l'odeur fétide. Je n'ai personnellement rien contre les chats. Aucune opinion, d'ailleurs. Ils ne sont que des jouets, des pantins. Des petits innocents qui s'y croient. Qu'ils continuent de penser qu'ils peuvent être maîtres. Ils le seront, mais dans leur monde à eux. À partir du moment ou ils m'attaquent ou laissent entendre qu'ils me sont supérieurs, je les déteste. Et gare à eux.
  Je vois les deux chiens, maintenant. Deux huskys, noirs et blancs. Ils ne s'aiment pas, comme je le sais déjà. Il y en un qui a l'air de se prendre pour le maître suprême. Il l'est peut-être, d'ailleurs. L'autre doit penser qu'il n'est pas inférieur. Qu'il lui est supérieur. Mais j'ai l'impression qu'il se trompe. Il a l'air solitaire. Et il a l'expression d'un chien qui s'est fait attaquer par surprise et qui s'est défendu pour se libérer.
  
  
• Je m'approche toujours. En gardant mon silence. Je suis lucide. Aussi étrange que cela peut paraître. Je n'ai pas envie de faire le pitre, de niaiser devant ces chiens. J'ai l'impression que cela pourrait me coûter la peau. L'un deux doit pouvoir me tuer d'un seul coup de patte. Et j'ai l'impression qu'un de ceux-là aurait envie de le faire et ne se priverait pas si je le narguais. Or, lequel rabaisser?
  Je m'arrête. M'accroupis. Me fais petit. J'observe. Regarde le reste de la scène. Je crois que ça pourrait m'être utile. Si je veux mener mon plan habituel, sans être mis à mort. Alors je regarde, enregistre les moindres détails, faisant particulièrement attention à ceux pouvant me rapporter cher. Et j'attends. Jusqu'au bon moment. Je serai patient. À moins qu'ils ne me regardent, qu'ils m'entende atchoumer ou tousser (ce qui ne risque pas d'arriver), je suis en sécurité. Le vent est en ma faveur, et ils semblent occupés. Je suis presque protégé. Mais je reste sur mes gardes.
  À ma gauche, la carcasse. L'odeur sent à plein nez, entre dans mes poumons. Mais elle n'est ni assez forte, ni assez polluante pour que je ne suffoque.
  Alors je continues d'attendre. En observant, tel un espion professionnel... Serais-je découvert? Certainement. Ces chiens ne semblent pas idiots. Alors, tôt ou tard, ils me découvriront, avant même que j'avance vers eux. J'en suis presque sûr....
  Et j'attends.

Stat's:
676 mots
48 lignes

Un brin de vent... Un bruit... Un battement de coeur... Un souffle cour... Une ombre...
Marchant silencieusement dans la rue, la jeune chienne affamée avait étée attirrée par l'odeur du sang.
Quand elle vit la carcasse, elle remarqua également un chien noir tout près.
Tant pis. Defy était trop affamée pour faire connaissance. Elle s'approcha de la carcasse sans faire de bruit et commença à manger à vitesse grand V.
Celui qui avait tuer ce chat semblait avoir des crocs destructeurs, vu les dégàts causés sur la carcasse...
La jeune husky eut vite fait de satisfaire sa faim, il faut dire que ses exigences alimentaires sont modestes, les huskys ne sont pas de gros mangeurs.
Puis, elle tourna son regard d'azur sur le chien noir, ne disant rien, ne voulant pas se faire remarquer par les deux autres chiens qui se battaient pas loin.
Defy se débarrassa du sang qui couvrait ses babines et se cacha derrière une poubelle pour observer les deux combattants.
L'un d'eux avait l'air de chercher querelle auprès de l'autre, il était un peu plus grand que Defy.
La jeune chienne avait atteint sa taille adulte, mais elle allait encore s'élargir du côté des flancs.
Mais malgrès son jeune âge, elle combattait comme une diablesse...
Bref, le grand husky semblait vouloir prouver sa dominance, sa force, son autorité...
Defy detestait ça. Sur ce, elle grimaça amèrement. Elle détestait se faire dominer, et ça n'arrivera jamais.
Oui... je crois qu'elle préfèrerais encore mourrir que de se laisser dominer comme une faible.
Non, elle n'était pas comme ça... Tête de mule, la chienne n'acceptera aucune autorité reposer sur elle.
Donc, les yeux rivés sur les deux chiens qui combattaient, sa grimace s'effaça et son expression devint dure, froide, ce qui n'était pas son habitude...
Mais quand elle voyait des animaux s'entretuer, elle perdait tout sourire et devenait glaciale...
Cachée derrière la poubelle, son regard se posa un instant sur Flash Back. Mais Defy préfèra concentrer son attention sur Always et Destroy, il en vallait mieux...

[Je crois que tu peux, mais je pense qu'on devrait s'en tenir là si on ne veut pas faire un topic à 10!!
Tu écris bien! <3
Encore un husky! ^^]

• Les deux chiens là-bas n'ont toujours pas bougés. Le vent souffle dans mes oreilles. Et entre dans mon nez... Une odeur. Un son. Une jeune husky. Bientôt adulte. Elle vient par ici. Je ne bronche pas. Je regarde toujours les deux huskys tout là-bas, loin devant moi. C'est une façon de parler. En fait, ils sont tout près. À trois mètres à peine. Le vent est assez fort, assez fréquent et constant, pour ne pas que je me fasse sentir lorsqu'il tombe.
  Mais moi j'ai senti une nouvelle présence. Elle doit aussi m'avoir senti, ou même vu. Je ne veux pas m'attarder. Une jeune chienne? En fait, peut-être. Mes oreilles sont attentives, comme un peu auparavant. Mais maintenant c'est la nouvelle-venue que j'écoute. Cependant je ne tourne pas mes oreilles vers elle. Se serait me trahir. J'espionne, sans le laisser paraître. Si elle a du potentiel, quelque chose d'intéressant... Pourquoi pas.?...
  Un nouveau bruit. Pas inconnu du tout. Des mâchoires qui se referment, des dents qui rongent et qui déchirent. Des coups de langues. C'est la chienne. Elle mange la carcasse du chat. Elle mange plutôt silencieusement, même professionnellement, je dirais, je dois l'avouer. Mon ouïe aiguisée ne me trompe cependant pas. Ce sait tout ce qu'elle fait. Et ce que les deux mâles devant moi font aussi.
  
  
• Erreur. Je ne sais pas tout de ce qu'elle fait. Et je sais pourquoi. Elle est maintenant cachée derrière une poubelle. Sans que j'ai su qu'elle avait fini de manger et qu'elle se déplaçait. Et cela pour une seule raison; le vent. Eh oui. Le vent a beau être un allié de force la plupart du temps, parfois il peut vous piéger dans votre propre jeux, et vous faire perdre alors que vous étiez sur le point de gagner. Il est retombé quelques instants. Et lorsqu'il est revenu en force, il était trop fort. Il a sifflé, soufflé durant quelques instants. Et il est re-retombé.
  J'ai l'impression que ce ne sera pas tout. Que quelque chose d'autre, en lien fort avec le vent, va arriver. Et tout bouleverser mes plans. Je n'ai plus à y penser. À son support. Maintenant, c'est comme si j'étais livré à moi-même. Je sais me débrouiller, évidemment. Que ferais-je sinon les jours où ils n'y avaient aucuns vents, ou alors seulement un très faible?
  La jeune femelle m'a regardé. Mais elle a choisit de regarder les deux huskys. Plus intéressants? Mouais. Peut-être, de son point de vue actuel. Pas tout à l'heure... Enfin, comme je l'ai déjà dit: si elle a un certain potentiel.
  Je m'approche. Par sa droite. Légèrement vers l'arrière. Elle ne peut pas me sentir... Enfin, si, un peu. C'est le but. L'effet goast est recherché, dans ce cas-ci. Si vous comprenez ce que je veux dire.
  Maintenant plus question de changer de plan. Je suis trop près. Déjà. J'ai à nouveau marché rapidement. Très normal. Je suis tout près d'elle. Un mètre. 30 centimètres... 20cm... 10... Stop. Je m'arrêtes. La contourne. M'efface, me place à son côté. Je la déranges peut-être. Tant pis. Elle n'aura pas de potentiel dans ce cas. On peut toujours l'énerver, la niaiser. En dernier recours. Je restes silencieux, les yeux, les oreilles, toute mon attention physique tournée vers les deux huskys qui sont maintenant à 5 mètres de moi. En fait je l'écoutes, la regarde. La sens. Elle ne peut pas s'en rendre compte, sauf si elle a des sens extrêmement aiguisés, plus que les miens, même. Je ne dis pas que mes sens sont extraordinaires. Seulement qu'ils sont légèrement plus haut que la moyenne, si vous voyez ce que je veux dire.
  
  
• Je finis part tourner la tête vers elle. Taille adulte, beaux grands yeux d'un bleu éclatants. Grandes oreilles de husky normal. Air encore jeune, mais un peu plus réfléchi. Mmmhh... Reste à lui parler. Ce que je fais. D'une voix surgie de nulle part, fantomatique, ou plutôt mystérieuse. Très mystérieuse. Invitante à la conversation, tellement elle est curieuse, mystérieuse... Je me répètes. Enfin bref, je dis de ce ton très spécial, indéfinissable:
  
  -Salut toi. Qu'est-ce que tu fais ici? T'es pas un chien de race, toi?
  
  L'abordement était un peu brusque, voir limite vulgaire. Tant pis... Il retourna à nouveau son attention sur les deux chiens. Mais il n'eut pas le temps de toute l'y mettre, qu'une réponse se faisait entendre. Était-il si lent, mis à part pour marcher? Ou bien était-ce la chienne qui était rapide de réaction??...

Stat's:
744 mots
54 lignes

La chienne sentit que le chien noir s'approchait d'elle. Elle le laissa faire. Quand il fut assez près, elle tourna la tête vers lui.
Elle ne bougea pas de derrière la poubelle et répondit sur une voix neutre, pas trop fort :
Je m'appel Defy ! je cherchait à manger par ici...
Son regard était posé sur le chien noir, mais elle surveillait du coin de l'oeil les deux autres huskies.
Defy lui fit finalement un sourire, comme pour l'acceuillir...