[ Always ] Memories in the rain [ PV Epsilone ]

Ploc. Ploc. Ploc.
Une ombre noire pénètre dans la grotte. Se secoue.
Gerbe d'eau sur les murs.
Tu regardes autour de toi. Humes l'air.
Es-tu déjà venu ici ?
Probable. Une nuit, peut être.
Vieille odeur de chienne. De sang. De nouveaux nés.
Ça date. L'endroit où les chiennes mettent bas. Peut être. Mais la saison des naissances est loin.
Hésitation. Vérification. Décision.
Rester là ? Il n'y a personne... Oui, tu peux attendre ici que la pluie se calme.
Un pas. Deux pas. Trois pas. Puis quatre, cinq, six. Stop.
Tu as atteint le fond de la grotte. Tournes. Roules. T'allonges en boule. Fixes l'extérieur.
La pluie bat le sol, créant un bruit assourdissant.
Tu aimes ce bruit. Il est... relaxant. Tu fermes les yeux. Soupires. Maintenant, il n'y a plus qu'à attendre que ça s'arrête...

Des larmes, du chagrin? De la tristesse? Non, juste un moment de déprime. La bergère allemende entra dans la grotte, elle ne voulait voir personne, elle voulait la paix. Mais il était là, un autre, une sorte... d'intrus dans un lieu où elle voulait être seule. Un grondement sourd franchit ses lèvres, Epsilone le prevenait, l'avertissait qu'elle était là, mais surtout, qu'elle voulait la paix. La chienne au pelage caramel alla s'alonger plus loin, loin de cet intrus, mais aussi de cette pluie. Son pelage plaqué contre le corp, le froid la calmait, il appaisé la douleur interieur de la chienne, ce chagrin qui la rongeait, et la rendait agressive, et méchante.

[ C'est un mâle ! xD ]

Qui était-elle ?
Tu te redresses, grognes à ton tour.
Menaces sourdes et implicites. Que fait-elle là ?
Tu l'ignores. Ne veux pas le savoir.
Être inférieur plein d'illusion...
Tes poils se hérissent. Se dressent. Tu te battras s'il le faut.
Étincelles méfiantes au fond des yeux.
Tu ne sais pas qui elle est. Ne veux pas le savoir non plus.
Nouveaux grondements.
Pas le tien cette fois-ci. Préventif. Elle ne vient pas se battre.
Analyse.
Malgré l'obscurité ambiante, tu distingues sa race.
Berger allemand. Chien de flic. Chien d'homme. Sourire ironique.
Ohlala, le pauvre petit toutou est perdu sans son maîmaître.
Sérieux. Méfiance. Analyse. Une odeur. Mouillée. Sucrée.
Tu gondes.
Une femelle. Encore plus inférieure. Intruse.
Tant pis. Elle ne cherche pas à se battre. Toi non plus. Ta queue fouette l'air. Tu reposes ton museau entre tes pattes.
Reprise du calme.
Tu reprends ta contemplation de l'extérieur. Sans parler. A quoi bon ?

[J'ai édité, désouli.]

Il gronde? Pff, il doit la prendre pour une pauvre chienne à ses maîmaître, mais Epsilone n'est pas comme ça. Avant elle a été battu, mal aimé, affamé, puis ils l'ont récupéré et soigné. Mais maintenant ses maîtres étaient loin plus là, disparu. Ses oreille plaqué contre le crâne, la chienne se reldressa et se secoua, propulsent des goutelette fine partout. Puis elle s'avança vers le fond, loins des courant d'air, en passant devant le mâle, le bout de sa queue encore mouillé effleura le nez de celui-ci, pas fait exprés, la chienne n'était pas d'humeur à la drague. Avec un nouveau grondement elle le prévint. Elle ne voulait pas de lui, alors si sa présence la génait, qu'il parte, loin, qu'il la laisse seule avec sa mauvaise humeur.
Dans tout ça, les deux animaux n'avaient pas beaucoup avançait, juste des sons, pas de parôle, qui était-il? La bergère allemande l'ignorait, elle s'en foutait. Etait-il méchant? Peut-être, dans ce cas elle se battrait. Assise au fond de la grotte, ses yeux noisettes luisant dans la peine ombre, à peine distinguable, Epsilone contemplait le bout de ciel gris qu'elle apercevait, puis ses yeux se posèrent sur le mâle gris et blanc. Un husky? Sans doute. Un frisson la parcourut, comme un mauvais présentiment, elle banda ses muscles qui était fort dévellopé pour une femelle, si il voulait se battre, elle se battrait aussi, sinon, qu'il lui fiche la paix.

» Epsilone
» ça sent bon les fleurs ! (libre mais priorité à Epsilone)
» Rain*